Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

la plage de Robinson - Page 10

  • De ces aubes qui transfigurent

     

    blackberry barbade 005.jpgVoici l'aube.

    Une comme tant d'autres. 21 900 pour être exact.

    Qu'est-ce qui pourrait bien lui donner une allure particulière, à celle-ci ?

    Si le calendrier n'existait pas, elle serait pareille à toutes les autres.

    Si je ne savais pas compter, elle serait aussi magique que celle d'hier.

    Et j'en ai vu sous toutes les latitudes, toutes les altitudes, toutes les longitudes.

     

    Celles du Désert du Sinaï qui enrobent le ciel des pourpres qui se déclinent doucement vers le jaune flamboyant du début du monde.

    Les aurores grises et profondes du nord, où le soleil passe derrière les nuages en boule blanche, discrète et froide, parfois miraculeusement traversées d'un arc-en-ciel surprenant.

    Les aurores enrobées de tintements de cloches et d'appels à la prière, sous le ciel purifié de Jérusalem.

    Les aurores bruyantes des déferlantes au large, au sel baptismal à la bouche comme une naissance lavée.

    Les aurores de solitude dans le silence du Sahara, avec le chuintement du vent à la dune, comme un appel à la sentinelle qu'aurait décrit Saint Exupéry.

     

    Et mes aurores tout autour de la Terre, enveloppé dans mon avion, à vingt mille mètres d'altitude, cap vers la lueur levante qui deviendra bientôt lumière fulgurante dans la stratosphère.

    Comment oublier les aurores des nuits d'amour, toutes brumeuses de la tendresse reçue, des gestes partagés, des danses de nos corps nus et glissants dans la moiteur de la nuit ?

    Et les aubes andines, quand le soleil apparaît dans un horizon improbable, à l'autre bout de la terre, dans des déclinés de couleurs fantastiques ?

     

    L'aube de ce matin traversait les feuilles luisantes de la pluie nocturne.

    Les grenouilles finissaient leur mélopée commencée au soir.

    Les perroquets traversaient le ciel gris de leur vol malhabile en criant.

    Je me sentais seul et pourtant tout était autour de moi comme une création renouvelée, comme une béatitude.

     

    Tous ceux que j'aime ont défilé dans mon esprit, ont partagé cet instant qui transfigure et mêle à notre vie les parfums des liens retrouvés. 

     

  • Le poker menteur qui va détruire le monde

    Je me souviens d'une séance onusienne où un Collins Powell  secouait une petite fiole sous l'objectif des caméras, en guise de "preuve" de la présence d'armes de destruction massive en Irak, prélude à une guerre qui dure depuis 10 ans (plus longue déjà que la deuxième guerre mondiale !!! ), construite sur la base d'un mensonge (puisque toutes les missions onusiennes ont conclu leurs enquêtes sur le fait que ces armes n'existaient pas à l'époque !!! ) et génératrice quotidiennement de plus de morts (dont la plupart innocents) que les "exactions" du vilain Saddam Hussein...

    Des armes chimiques sont actuellement utilisées en Syrie (ne nous voilons pas la face, c'est - cette fois-ci - une réalité ). Elle le sont par quelqu'un, mais personne ne peut (ou ne veut) prouver par qui ... Cette interrogation sert les intérêts de tous ceux qui croient qu'une bonne guerre mondiale va effacer le méchant tableau rouge des dettes monstrueuses de l'occident (France comprise!! ), et remettre les pendules à l'heure en justifiant quelques millions de morts, qui seront - espèrent-ils - autant de chômeurs de moins ...

    Les "soutiens occidentaux" aux révolutions (guerres civiles en français) "arabes" ont montré qu'ils ont été facteurs de chaos, aucun pays concerné n'ayant amélioré ni son PIB, si sa sécurité, ni la paix intérieure en bénéficiant des aides militaires occidentales: Afghanistan, Pakistan, Irak, Egypte, Tunisie, Lybie, sans parler de ceux dont on ne parle jamais et dans lesquels la contestation anti-religieuse ou anti-laïque (c'est selon, mais c'est la même chose) est rapidement "soignée" à coup de flingues, enlèvements, meurtres et autres actions rapides et définitives...(je vous laisse deviner de quels pays il s'agit...)

    La moutarde (jeu de mot insipide pour aborder les armes chimiques du même nom) monte au nez des va-t-en-guerre, et nous pourrions nous retrouver sans l'avoir choisi (voté, par exemple) embarqués dans un bourbier merdeux et terriblement mortel, au prétexte que nos "grands" ont choisi la pire des solutions pour balancer nos poussières (dette, instabilité sociale grandissante, monnaie chancelante, croissance nulle, chômage etc... ) sous le tapis vert d'un "wargame" de salon... 

    Je rêve que je me trompe complètement, et que tout ça n'est qu'un cauchemar qui commence... 

    Mais mon petit doigt me dit ...

  • l'odeur de la guerre

    bombe tranchée.jpgLéon. Les civils, ils n'ont pas idée de ce que c'est, l'odeur de la guerre. Au début, sur le front, ça me faisait vomir tout le temps, je pouvais rien avaler. Et puis la faim s'y est collée, l'a bien fallu manger quand même, la soupe froide et les fayots mal cuits.

     La terre, quand elle se fait violer par les obus qui la pénêtrent en profondeur sur 2 ou 3 mètres et qui explosent au milieu des pauvres types qui s'envolent avec de la mitraille plantée dans leur corps, elle lâche cette odeur de tripes fraîches, la même qu'on sent quand on vide les lapins à la ferme.

    Plus tard, dans la brume, à la nuit ou à l'aurore, d'autres odeurs viennent braver nos narines. Celles des cadavres qui se décomposent, qui se mélangent à celle de la poudre refroidie.

    Cette saloperie te colle à la peau, elle se met dans ta chemise comme une mauvaise maladie, et elle te brûle comme un feu. Après quelques jours, tu n'y penses plus, et, comme chez nous, elle t'accompagne comme les morpions qui ne vont pas tarder à te bouffer...

    Seule consolation: les alboches en face, ils endurent autant que nous, mais sans pinard. Ben voui, mon Léon, le pinard c'est ce qui nous sauve, comme le tafia qu'on nous fait boire avant l'assaut, bien à jeun pour qu'on soit saouls plus vite, pour qu'on ne sente plus rien, ni odeur ni douleur, ni compassion, ni pour nous-mêmes ni pour les autres ...

    Courage, frère d'arme, t'oublieras jamais ce moment-là, mais tu seras consolé, si on s'en sort, par ta petite femme chérie ...

    (Robinson, tranchées de la Somme, avril 1915)

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=164223900404108&set=a.151043021722196.1073741826.151041275055704&type=1#!/leon1914

     

  • la fille elfe ...

    L'eau coule, claire, au long du lit de la rivière. Des cristaux de lumière scintillent aux éblouissements solaires. Des feuilles d'or bruissent au vent de l'automne. L'air sent le frais, et l'odeur du bois parcourt les rives moussues.

    Elle s'est assise sur un grand galet de granit, après y avoir posé quelques feuilles sèches pour la délicatesse de son confort. Ses jambes menues et fuselées pendent vers l'onde, et ses pieds touchent l'eau. Elle a replié ses ailes diaphanes, comme un châle sur ses épaules. Elle regarde la course de l'eau, elle se fascine à découvrir les traits sombres des poissons qui filent entre les rochers.

    Elle a posé ses mains sur ses cuisses, comme un appui doux pour se pencher, en forme d'interrogation, comme pour questionner l'eau... Puis, sans doute à force de sentir un regard sur elle, elle tourne sa tête de chaque coté, cherchant sous les frondaisons celui qui l'épie, devinant une forme de visage derrière un buisson de houx ou devinant un craquement de branche morte dans la forêt alentour. Mais non, elle ne me sait pas ici. Avec un dernier regard frissonnant vers le ciel, elle reprend son observation. Le petit martin pécheur qui surveillait le courant jette un "pîîîp" de connivence, puis sautille sur un autre observatoire. Elle a ramené ses bras à toucher ses épaules, enfermant de petits seins naissants dans un nid de chaleur retrouvée, pour faire obstacle à la fraîcheur de la rivière. Elle s'est recroquevillée sur le lit de feuilles. Elle reste là, pensive...

    Le bruit de la forêt semble devenir assourdissant, tant le silence occupe l'espace. Le temps ne compte plus, une éternité s'installe. Et là, quand la torpeur du lieu a fini d'engourdir les sens, une voix flûtée s'élève, douce et puissante à la fois. Elle chante. Une ballade gaélique apprise depuis de longues années, avec ses particulières notes, ses trilles serrées, son refrain si doux...

    Elle raconte l'aventure d’une Elfe comme elle, si fragile et si seule, oubliée par les temps dans une forêt immense. Elle chante ses espérances et ses prières, ses douleurs de vivre sans personne à qui parler. Elle raconte une lente mélopée, aux accords d'une harpe, de ces temps où les elfes pouvaient mourir d'amour, rien qu'au parfum d'une rose, un temps où les bois étaient aux mains des hommes, quand les elfes se terraient en des lieux maudits, en attendant l'avènement du soleil, le retour des oiseaux, en attendant la paix.

    (Pour Wind ...)

  • Quand vient la nuit

    La nuit, je ne la vois pas. Quand je me lève, elle est encore là, et quand je m'écroule dans mon lit, elle n'a pas bougé. Je me concentre sur les écrans, je scrute, je cherche des machines, j'écris, je déchire, j'écris
    encore, puis je passe d'un logiciel à l'autre, je réponds au téléphone, les yeux rivés sur des écrans ...


    Riff Cohen ajoute ses mélopées yeménites en bruit de fond, en boucle. Cette voix de fille, rocailleuse et douce comme le désert me jette dans des songes instantanés au bord du wadi, où tout est encore vierge, où tout attend, comme une promesse de rêve, des visions d'oasis, d'ombres fraîches.

     Des fois je m'évade pour un rendez-vous, une course, comme si hors d'ici il n'y avait plus rien, alors que tout est plein de couleurs, de vie, d'odeurs. Je ne vois plus les heures passer, je mange comme un voleur de poules, je me surprends à sentir mon odeur de sueur, moi, si immobile, si statique ....

  • Mariages et Fondations

     Tous ceux qui ont une expérience sociale en contact avec des familles et des enfants savent que les compositions familiales sont pratiquement toutes imparfaites. Mieux, le choix de composition d'un foyer homoparental est d'autant plus significatif et plus respectable qu'il n'est pas (jusqu'à ce jour) dans la "norme", et donc sujet à des difficultés innombrables, ce qui montre que celles et ceux qui le créent sont suffisamment motivés et conscients de leur engagement familial, tant en terme de responsabilité que d'engagement relationnel avec leur partenaire et les enfants qui viendront agrandir leur foyer ... peu importe par quel mode ils y arriveront.

    Lorsqu'on sait les ravages provoqués au sein des enfants et des générations suivantes par des couples hétérosexuels mal apparentés, mal aimés et mal aimants, mal choisis, aux grossesses subies, aux enfants supportés parce que pas attendus et désirés, on peut se dire que les foyers homosexuels ne feront de toutes façons pas pire que les autres, beaucoup plus probablement mieux, puisque leur choix de fonder une famille est obligatoirement un choix "actif", aucune grossesse ne pouvant dans ce cas d'espèce être "subie", et aucune adoption n'étant faite (par principe) de force ou sous une menace quelconque.

    Voici donc déjà deux "à priori" qui doivent dans l'absolu plaider en faveur de cette loi.

    Mon père était éducateur dans un centre pour enfants placés par le juge des mineurs. J'ai vécu à leur contact, et je crois bien connaitre ce milieu, où se retrouve une grande partie de ces enfants "épaves", tristes résultats de foyers incapables de les éduquer, de les aimer, de les protéger, triste démonstration que les "hétéros" n'ont vraiment pas de leçons à donner en terme d'éducation...

    Ma culture catholique, mon attachement à une logique "biologique" de fondation d'un foyer m'ont fait longtemps penser que le rapprochement d'homosexuels en terme de choix de vie commune, puis de fondation d'une famille était une "hérésie" face à ce que la nature prévoit dans sa "normalité". Mais à la réflexion (qui n'a pas été simple !), la comparaison biologique s'arrête là: dans les faits, le rapprochement de personnes qui s'aiment vraiment, et qui fondent une famille avec des conditions d'accueil des enfants qui présentent autant de difficultés ne peut pas être socialement moins "efficace" au sein d'une communauté de vie homosexuelle que dans les autres foyers, prétendus normaux.

    Qu'ils soient assurés du respect que l'on doit à celles et ceux qui vivent avec de l'amour et qui donnent du sens à leur vie.
     
    ©D.BRUCH - 02/2013.

  • conseil à ma fille

    Comme une hampe d'orchidées écloses,

    Monte vers le ciel,

    Relève la tête vers l'horizon.

    Montre autour de toi la beauté de tes gestes,

    L’élancé de ton bras,

    Que d'autres voient ton corps.

    Fais preuve d'arrogance pour fleurir,

    À leurs yeux sois la plus belle.

    Eblouis leur regard par tes couleurs

    Pour les rendre heureux

    De te savoir si belle.

    © D. BRUCH . 12/2008.

  • Le pire de tous les péchés

    mai 2009 022.jpgNous sommes condamnés à la solitude internétique, au dialogue par boutons de plastique interposés, chacun écoutant un mp3 quelconque dans son bureau, casque sur la tête, enfermé dans la clim ou le chauffage, isolé du monde, ne laissant filtrer par la vitre numérique que ceux et celles qu'il veut bien accueillir, et encore, à condition que quelqu'un réponde à son appel, souvent muet, agrémenté de niaiseries la plupart du temps pour faire croire à tout le monde que tout va bien.

    Mais on sait tous que c'est pas vrai, on sait tous que nous avons tacitement accepté de nous enfermer dans notre commodité de relation, celle qui ne fait ni mal ni bien, celle qui n'exige rien de soi, enfin, rien d'autre que de satisfaire l'immense détresse qui nous assaille lorsque, à la nuit tombante, on s'aperçoit que plus rien ne bouge autour de nous...

    Et là, l'espace d'un instant, la terreur nous prend à la gorge, à voir le vide tout autour, comme une mort rodante. On se tait, cette douleur-là ne dure qu'un instant. Vite, on reprend le dessus, on regarde ailleurs, on va vite se réfugier dans l'avenir en faisant des projets fous qui ne verront jamais le jour, ou alors on va chercher une accroche de souvenir, pour se soûler avec toute la soirée, mater une photo jaunie, la scanner, la partager avec des gens qui en ont rien à foutre, et se faire croire que c'est important ce moment-là. Et puis la nostalgie revient, comme une gueule de bois d'alcoolique. On se prend à sortir, à regarder les gens, et à regarder les gens nous regarder, à voir qu'on est devenu quelconque, comme on a toujours été, finalement.

    On passe dans la rue comme des fantômes, qui croisent d'autres fantômes, qui eux aussi ont fini par croire que la vraie vie est un fantasme électronique qui ne peut se partager qu'à travers un écran. Mais là, dans la queue de la boulangerie, on ne se dit même plus bonjour, on se suit en silence, jusqu'à la caisse, pour passer la carte dans le monéo, prendre son pain et filer dans le gris de la pluie retrouver les couleurs de l'écran...

    (robinsondesiles - les noces d'Algies . 08/2012)

  • 2012 : durable ou fin du monde ?

    DSC02979.JPGDes choix d'énergies...

    Si le monde disparaissait dans moins d'un an, comme certains le disent, alors rien ne changerait dans l'univers. La taille de l'entropie terrestre est bien trop minuscule pour entamer l'équilibre enthalpique du système solaire.

    Quant à l'homme, sa puissance énergétique individuelle n'est que de 0.01 watt par mètre carré. Tout le reste n'est que le déplacement d'énergies actives ou potentielles qui étaient là bien avant son apparition.

    Ceci amène quelques réflexions:

    -1- la vanité de l'homme à croire que son activité pourrait modifier l'allure énergétique de la planète qui l'abrite est incommensurable.

    -2- la simple comparaison de l'entropie humaine avec le reste de son environnement montre qu'à part son imagination, l'homme n'est capable que du rêve de sa grandeur.

    En conclusion, soyons modestes, et souhaitons-nous mutuellement de profiter humblement de la chaleur solaire en hiver, et de la fraîcheur à l'ombre des platanes en été ...

    Toni, remets-nous un pastis !

  • Voeux 2012

    Qui sait combien de jours nous pourrions ajouter à nos vies en le souhaitant, simplement ?

    Qui sait quelles défenses nous pourrions ajouter à notre santé en se mettant sous la protection des étoiles ?

    Qui connait mieux le chemin du désert en suivant les traces du firmament à la nuit ?

    Moi ?

    Certainement pas !

    Mazel Tov * , donc !

    Mazel Tov = "que la constellation te soit favorable" .... ( a, b, c, d, e, f )



    (a) sur Google chrome, le mot "voeu" n'est pas accepté au singulier, et les définitions les plus courantes n'en parlent qu'au pluriel.

    (b) le 1er janvier est une date arbitraire, plusieurs fois "remaniée" depuis le début de l'ère chrétienne, en principe basée sur la circoncision de Jésus, et non sur sa naissance (c'est le paradoxe de l'ère chrétienne, animée par le rejet du sémitisme mais basée sur son fondement principal, la vassalisation d'un peuple à son dieu par la circoncision).

    (c) même si cela n'a rien à voir, il faut faire le rapprochement entre la fameuse formule du roi David, reprise plusieurs fois par les prophètes "pour Dieu, un jour est comme mille ans", et replacer la fin du monde chrétien "au troisième jour", c'est à dire à la fin du deuxième, en faisant référence à la "prophétie" de Jésus ("vous détruirez ce temple, je le rebatirai en trois jours"). Mathématiquement, et partant du 1er janvier de l'année 0, jour de l'identification officielle de Jésus (la présentation au temple, la circoncision, ou bat milah) le "troisème jour" commencerait le 1er janvier 2033. Pour le comprendre, il faut savoir que l'annonce a été faite en 33 au jardin des oliviers, un certain jeudi saint. La fin du "monde" n'est donc pas pour 2012 ...

    (d) faire des voeux remonte à l'aube de l'humanité, à une ère ou le mot "si" n'existait pas (genre "si j'étais riche ..."), car le futur n'était pas encore une donnée perceptible pour nos ancètres. On ne pouvait se référer qu'à ce qui servait à la fois de télé et de cinéma à l'époque : le ciel.

    (e) on fera référence à l'excellent livre de Chantal Jègues-Wolkiewiez "sur les chemins étoilés de Lascaux" Ets la pierre philosophale, isbn 978-2-36353-013-4 .

    (f) pour qui étudiera sérieusement tout ce qui est écrit là, une année entière ne sera pas superflue. Bonnes méditations, donc !