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Voeux

  • Le mariage

    mariage,myriam,bretagne,amour,âme,vieMes chers enfants,

    Aujourd’hui, vous faites mutuellement un engagement de mariage. C’est l’aboutissement de vos expériences passées, souvent difficiles, mais que vous avez surmontées malgré tout. C’est surtout le point de départ d’une vie commune commencée depuis longtemps, qui vous a permis de reconnaitre en chacun de vous la part de l’âme de l’autre, cette part dont vous aviez soif et que vos vies d’avant ne rassasiaient pas, cette part qui vous donne maintenant la force de vivre ensemble.

    Vous avez assez d’expérience dans les combats quotidiens et les aléas de la vie pour ne pas avoir besoin des conseils d’un père lointain qui se languit chaque jour de vous voir vivre apaisés et sereins, qui prie pour que l’Eternel veille sur vous et vous protège, en sachant que ce qu'il en sait n’est sans doute pas ce que vous imaginez de la verticalité de l’âme, de ses attentes, de sa faim d’amour, de ce qui peut la combler un instant par un sourire d’enfant ou une attention douce pour ceux à qui on a promis de donner sa vie.

    Vous serez plus heureux, car vous savez que l’engagement d’une vie commune n’est pas une idylle parfaite. Vous avez déjà appris le besoin d’attention à l’autre qu’exige la vie familiale, et les obligations tierces qui apparaissent au fil des jours, alors que notre vie amenuise nos forces et nos patiences.

    Avec le temps, j’espère que vous découvrirez l’un et l’autre le secret qui vous a mis sur cette route commune que vous concrétisez aujourd’hui. J’espère que vous y ferez référence dans vos pensées intimes, et si vous le faites déjà comme je le crois, alors ce fil invisible vous guidera tout au long de votre belle vie.

    Quant à moi, qui suis-je pour croire que mes prières et mes bénédictions seront entendues ? Mais si ! Elles l’ont été, elles le sont, elles le seront encore, puisque vous êtes là, et que je sens cette force qui vous unit, et que vous cachez quelquefois, de peur que l’on voit le secret de votre bonheur.

    Que ce jour soit pour vous un nouveau départ, une consécration qui vous rend plus sereins, plus forts, plus sages, plus patients, toutes ces vertus qui signent la réalité de l’amour.

    Soyez un exemple pour Eva et Elyes, donnez-leur l’image d’un amour vrai et fort, puisque vos âmes se sont rencontrées, qu’elles rayonnent maintenant de votre mutualité, et que ce rayonnement irradie autour de vous avec humilité et grâce.

    Avec toute ma tendresse et mon amour.

  • voeux 2022

    Passé minuit, je pensais que l’internet aurait sauté, victime d’un mega-bug ou d’une hyper-attaque de hackers. Et bien non ! Peut-être sera-ce pour demain, vu qu'on sera le 02/01/22… ou alors le 22 février, 22/02/22. Donc je profite pour envoyer à travers les ondes mes derniers (possiblement) messages à tous ceux que j’aime…

    - pour ceux qui sont en bonne santé, je leur souhaite de continuer comme ça, c’est la meilleure chose à faire.

    - pour ceux qui sont malades, je leur souhaite une prompte guérison, et si ça ne va pas assez vite, qu’ils changent de médecin, de remède, d’hôpital, à moins qu’ils ne commencent à comprendre qu’il n’y a pas que ces éléments là pour guérir : il y a aussi la confiance en soi, l’envie de se battre, l’amour des amis, la Foi en l’Eternel.

    - pour ceux qui n’ont pas de travail, je leur souhaite d’en trouver rapidement : un truc au passage que j’ai expérimenté souvent dans ma vie : quand je cherchais du boulot parce que c’est indispensable pour « gagner sa vie », je visais toujours 2 entrées : j’entrais par la porte de devant et je disais à l’employeur que je voulais ce boulot, et que s’il ne m’acceptait pas après quelques jours de travail gratuit (il faut toujours faire une proposition qu’il ne peut pas refuser !), je reviendrai par la porte de derrière, et s’il le fallait je passerai par la fenêtre…. Ça a toujours fonctionné.

    - pour ceux qui ne travaillent plus, je leur souhaite une aussi bonne retraite que la mienne, pleine de découvertes, de balades, de lectures, de bricolage, d’écriture, de rencontres et de paix.

    - pour ceux qui sont coincés par ce (grrrrr) de virus, je leur souhaite de la patience, et de relativiser toutes les choses de la vie.

    - pour les curieux qui se demandent qui peut bien leur envoyer ce message, je leur propose de m’écrire : ce sera peut-être le moment de nous re-découvrir.

    - pour ceux qui ont perdu le lien pour lire mes chroniques et autres histoires, voici le lien : http://robinsondesiles.hautetfort.com

    - pour ceux qui sont des inconditionnels de facebook, voici le lien : https://www.facebook.com/robinsondesiles

    Et à toutes et à tous, je vous souhaite une belle année de bonne santé et de réussite dans tout ce que vous entreprendrez.

     

    D.

    ccbr@orange.fr

  • le pardon, et demain l'oubli.

    Demander pardon c'est une chose, mais pardonner c'est aussi un acte d'amour.

    Oublier les fautes qu'on nous a fait est la troisième phase, conséquente aux deux autres.

    Demain j'aurai oublié tous ces jours où l'on ne m'a pas dit bonjour ou s'il te plait, j'oublierai qu'on m'a oublié, j'oublierai qu'on a détruit mon travail, qu'on a jeté ce que j'aimais, qu'on a insulté celles et ceux que j'aime, j'oublierai ceux et celles qui ont trahi mes paroles, qui se sont servi de mes mots pour me faire mal, qui ont menti devant mon témoignage, qui ne m'ont pas honoré dans ce que je suis, étranger, collègue, ami, époux, père, grand-père, j'oublierai ceux qui ont volé mes biens, qui ont spolié mes droits.

    Et si tout cela est pardonné, alors qu'on me pardonne les mêmes actes, les mêmes paroles, que j'ai pu dire ou faire autour de moi.

  • conseil à ma fille

    Comme une hampe d'orchidées écloses,

    Monte vers le ciel,

    Relève la tête vers l'horizon.

    Montre autour de toi la beauté de tes gestes,

    L’élancé de ton bras,

    Que d'autres voient ton corps.

    Fais preuve d'arrogance pour fleurir,

    À leurs yeux sois la plus belle.

    Eblouis leur regard par tes couleurs

    Pour les rendre heureux

    De te savoir si belle.

    © D. BRUCH . 12/2008.

  • Voeux 2012

    Qui sait combien de jours nous pourrions ajouter à nos vies en le souhaitant, simplement ?

    Qui sait quelles défenses nous pourrions ajouter à notre santé en se mettant sous la protection des étoiles ?

    Qui connait mieux le chemin du désert en suivant les traces du firmament à la nuit ?

    Moi ?

    Certainement pas !

    Mazel Tov * , donc !

    Mazel Tov = "que la constellation te soit favorable" .... ( a, b, c, d, e, f )



    (a) sur Google chrome, le mot "voeu" n'est pas accepté au singulier, et les définitions les plus courantes n'en parlent qu'au pluriel.

    (b) le 1er janvier est une date arbitraire, plusieurs fois "remaniée" depuis le début de l'ère chrétienne, en principe basée sur la circoncision de Jésus, et non sur sa naissance (c'est le paradoxe de l'ère chrétienne, animée par le rejet du sémitisme mais basée sur son fondement principal, la vassalisation d'un peuple à son dieu par la circoncision).

    (c) même si cela n'a rien à voir, il faut faire le rapprochement entre la fameuse formule du roi David, reprise plusieurs fois par les prophètes "pour Dieu, un jour est comme mille ans", et replacer la fin du monde chrétien "au troisième jour", c'est à dire à la fin du deuxième, en faisant référence à la "prophétie" de Jésus ("vous détruirez ce temple, je le rebatirai en trois jours"). Mathématiquement, et partant du 1er janvier de l'année 0, jour de l'identification officielle de Jésus (la présentation au temple, la circoncision, ou bat milah) le "troisème jour" commencerait le 1er janvier 2033. Pour le comprendre, il faut savoir que l'annonce a été faite en 33 au jardin des oliviers, un certain jeudi saint. La fin du "monde" n'est donc pas pour 2012 ...

    (d) faire des voeux remonte à l'aube de l'humanité, à une ère ou le mot "si" n'existait pas (genre "si j'étais riche ..."), car le futur n'était pas encore une donnée perceptible pour nos ancètres. On ne pouvait se référer qu'à ce qui servait à la fois de télé et de cinéma à l'époque : le ciel.

    (e) on fera référence à l'excellent livre de Chantal Jègues-Wolkiewiez "sur les chemins étoilés de Lascaux" Ets la pierre philosophale, isbn 978-2-36353-013-4 .

    (f) pour qui étudiera sérieusement tout ce qui est écrit là, une année entière ne sera pas superflue. Bonnes méditations, donc !

  • Voeux 2011

    hemistatère av (Small).jpgVous souhaiter une bonne année et une bonne santé pourrait passer pour une prévision.

     

    Mais dire à chacun de vous que parce que vous avez mis votre intelligence au service du futur, et parce que votre volonté s'y détermine à en obtenir le résultat que vous en attendez, et que par conséquent votre santé a tout pour être préservée, poussant alors vos affaires à devenir prospères au service de vos projets, c'est là une anticipation.

     

     

    la mienne,

    la vôtre.

     

    j'y ajoute tout ce qu'on ne dit jamais, les mots d'amour qu'on voudrait entendre,

    ceux qu'on voudrait dire,

    les consolations qu'on cherche lorsque tout est désolé,

    les regards où passent la force des liens qui unissent,

    une main agitée au-dessus de la foule,

    la jouissance lorsque s'en vient la réussite,

    le soleil,

    la paix.

     

    meilleurs vœux, donc. 

    Dominique BRUCH

     

    (c) D.BRUCH- voeux pour un amour - 01/2011

     

  • voeux 2010

    voeux 2010 03.jpgSous les ombres tropicales, je me suis réveillé décembre, déjà dans le creux du matin, déjà saoûlé de ces temps qui émaillent la vie, déjà repu de chaleur, en faim d’autres choses inconnues. J’attends des jours qui viennent qu’ils m’apportent une renaissance, un croisé du soleil avec mes yeux, un éblouissement qui m’éveillerait de l’aveugle que je suis devenu.

     

    A entendre les ressacs de la mer, les allées et venues de l’eau perpétuelle, l'usure des roches altérables, en chuintements imparfaits et sonores, je mesure à petits pas les limites de nos mondes, le franchi d’un jour de marche sur la grève, tandis que les vagues effacent mes pas derrière moi.

     

    Et lorsque je m’endors, rien de la nature ne change autour de moi, sinon la course des astres, sinon le remuement fébrile du végétal et de l'animal, qui, petits ou grands, finissent par s’endormir aussi, après un bref parcours, se croyant déjà plus loin dans leur temporel inimaginé.

     

    Mes songes de Socksann ne me donnent plus l’éveil de l’initié, ni la trempe d’acier du vent gelé qui fouette mon visage à la douloureuse marche de la nuit, ni la force têtue qui me faisait marcher sans trêve sur des traces inconnues…

     

    Et quoi ? A la ville, il ne resterait rien de l’effleurement minéral, du touché des doigts sur le velours de la pierre, de ces senteurs subtiles d’essences remontées de la forêt, il n’y aurait plus que des dégradés gris, froids, lointains, comme des brumes de marais à la lune sortie, dans un univers urbain, solitaire, écœurant, triste, où l’âme serait perdue, périe de solitude, d’abandon, d’indifférence, errante dans des rues sans lumière où les murs n’auraient plus que la chaleur des mots tracés du désespoir de tous…

     

    Mais justement, voici que les nuages se déchirent. Et je m’approche du mur. Les mots gravés, peints, écrits, tracés, sont des mots d’amour, jetés les uns sur les autres, en couleurs chaudes comme du sang.

     

    A la lumière nouvelle du soleil renaissant, les serments d’amour gravés là prennent leur force, le volume des cœurs grandit, les noms inscrits pétillent et donnent à la fresque des allures festives, des tons de liesse que le soleil tout à coup enflamme.

     

    Ils sont deux, ils sont quatre, ils sont cent, des milliers, qui chaque jour sont venus confier à ce mur sombre leurs espérances les plus douces, à graver dans le stuc, par-dessus d’autres noms déjà exaucés, leurs propres initiales, mettant ainsi en scène l’alliance de leur amour, pour un futur radiant.

     

    Ma vision s’épuise, au loin disparaît Vérone, la maison de Juliette, les dalles usées par les pas de danse, les brumes lacustres et alpines, et je retrouve le calme sérénal de ma forêt tropicale qui s’endort. De ce crépuscule naîtra une vie nouvelle, faite de pas de deux, faite de tendresses, faite d’espérance. A l’aurore nous irons voir danser les frégates dans l'alizé revenu, jusqu'à toucher les nuages, et nos yeux s’empliront des bleus du monde….  

  • Voeux 2008

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    Les braises perdaient leur rougeur sous la cendre, tandis que l’aurore naissait, à l’est, au loin. Le vent glacé du Néguev tombait du nord. Je m’étais assoupi, calé contre la pierre séculaire. Le sommeil m’avait absorbé comme une caresse, et je m’étais docilement laissé faire… 

    Lena Socksann était là, inconsistante et têtue, elle revenait aux confins de mes songes :

    « Tes pieds foulent le sable qui a vu naître le monde, tes yeux embrassent les montagnes où la Parole a été donnée, et tes doigts suivent les lettres tracées par le feu divin, cherchant pas à pas à construire ce que tu as été depuis le Début, et ce que tu seras jusqu’à la Fin. Et tu demandes pourquoi tu es là, et seulement maintenant. Tu sais pourtant les signes des hommes, ces signes différents de ceux donnés, ces codes qui éclairent l’érudit sur sa place universelle.

     Je te donne les clés de cette année: le deux te donnera la double vision du temps, celle de ton passé et celle de ton devenir, confondus en une spirale roulée à six rangs de quatre lettres, toutes différentes. Le premier des zéros te donnera l’occasion de renaître à partir de rien, ou de si peu, le sable de Mitzpé Ramon si tu le veux, le sourire d’un enfant peut être, autant dans ton cœur que dans ton corps. L’autre zéro sera le socle poli par le temps sur lequel tu aimeras de nouveau, après avoir pardonné à ceux qui faisaient ta douleur. Le huit te donnera la notion infinie des dimensions du temps, pour aller chercher infiniment ton passé, pour construire infiniment ton futur, pour donner infiniment l’amour que tu as reçu cette nuit, sous la voûte du ciel, sur cette terre bénie depuis l’aube de la création. 

    Au réveil du jour tu marcheras vers l’est, puis vers le nord. Chaque pas que tu feras sera une prière pour ceux que tu aimes, chaque pierre posée ici depuis la nuit des temps te montrera le chemin, et tu iras là où la consistance du temps se confond avec les regards rencontrés, là où tant de femmes et d’hommes ont convergé pour trouver le salut que leur conscience refusait de leur donner.
    Déjà tu sens au frémissement de ce nouveau cycle solaire combien ta mémoire creuse les siècles passés, à rechercher les traces que tes ancêtres ont laissé ici, parmi les pierres et les serpents, et si leur long exil à travers les nations a permis d’affiner la pierre d’amour qui orne ton cœur, à la meule de toutes les souffrances que ce monde a produit. Va donc, sur ce chemin sacré, je serai là encore, je serai là toujours. » 

    Le soleil s’était levé, il avait passé la barrière de la falaise qui bordait cet œil immense de la terre, ouvert sur l’univers. Les mouflons descendaient vers les sources, leur trot faisait rouler les pierres, l’écho m’en apportait les résonances. Alors je me suis levé, j’ai ramassé mon sac, j’ai pris une datte sèche pour la mâcher en route, et je suis parti pour vous rejoindre ….. 

    Mitzpé Ramon, le 31 décembre 2007

    Pablo Robinson

     

    (photo (c) Pablo Robinson - 12/2007 - lever de soleil dans le désert du Néguev ) 

  • voeux 2007

    medium_voeux_2007_nu.jpgLe sable mouillé et noir de l’île me gratte les pieds. Un crabe minuscule joue de ses pattes, pendant que je regarde l’horizon, le dos contre l’écorce du cocotier, la main en visière. Je scrute l’éventualité d’un mât au loin, le jet de vapeur d’une baleine, le saut d’un dauphin, une sirène qui viendrait s’échouer peut-être là, juste pour moi. Lena* me trotte dans la tête sans me lâcher, avec ce mot là, JUSTE .. Et quand je me suis assoupi, lassé de faire la sentinelle, elle me dit dans mon rêve :

    « ils construiront un monde de justesse et de justice, de sagesse et de sérénité... tu te souviens ? »  Oui, je me rappelle. Mais la justesse et la justice, hein, c’est pas marrant. La justesse des gestes et celle des mots, c’est si difficile, on est si peu sûr d’avoir le tact qu’il faut pour tenter la vérité sans blesser, pour convaincre sans ordonner,  pour servir sans obliger. Quant à la justice !  Les évènements de l’année reviennent à ma mémoire, si plein de troubles, si plein de peine…

    « Etre juste, c’est mettre devant soi ce qu’on est, le poser devant l’autre, et mettre entre les deux des points de droit, des équilibres, pour que rien ne penche, pour que rien ne chute, de soi ou de l’autre. La justesse procède de ce fil qui relie le monde de chacun au monde des autres. Juste tu es si tu acceptes autant que ce que tu donnes, sans croire que l’offrande fait de toi un vassal. Juste tu es si tu retiens la haine jusqu’à comprendre les gestes de l’autre,  si tu gardes dans le silence les plaintes de ton cœur malgré l’injustice, si tu tais tes convictions de juge, si tu recherches avec d’autres la vérité des faits, le sens de leur cause, et finalement si tu rends aux victimes leur droit à la justice.

    Recueillir celui qui est abandonné, défendre celui qui frappe à ta porte et que d’autres ont chassé, protéger le droit à vivre , le droit au rire, combattre  l’indifférence, la tête haute avec la fierté d’être humain, d’être solidaire : cette justesse là te donne la force d’aimer.

    Retiens le regard de celle qui te cherche dans la foule, car elle a vu dans tes yeux ce qui pourrait  apporter le contrepoids de son malheur, comme tu compenses par  tes regrets les fautes qui pèsent sur ton coeur. Ainsi tu comprends : tout acte dans l’univers participe de l’équilibre de chaque chose, pour que tout soit juste, de cette justice de vie, de cette justesse des hommes, en harmonie autour de toi… C’est cela que je te souhaite, jusqu’à mon prochain retour… »

     

    Pablo Robinson