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vie

  • Le mariage

    mariage,myriam,bretagne,amour,âme,vieMes chers enfants,

    Aujourd’hui, vous faites mutuellement un engagement de mariage. C’est l’aboutissement de vos expériences passées, souvent difficiles, mais que vous avez surmontées malgré tout. C’est surtout le point de départ d’une vie commune commencée depuis longtemps, qui vous a permis de reconnaitre en chacun de vous la part de l’âme de l’autre, cette part dont vous aviez soif et que vos vies d’avant ne rassasiaient pas, cette part qui vous donne maintenant la force de vivre ensemble.

    Vous avez assez d’expérience dans les combats quotidiens et les aléas de la vie pour ne pas avoir besoin des conseils d’un père lointain qui se languit chaque jour de vous voir vivre apaisés et sereins, qui prie pour que l’Eternel veille sur vous et vous protège, en sachant que ce qu'il en sait n’est sans doute pas ce que vous imaginez de la verticalité de l’âme, de ses attentes, de sa faim d’amour, de ce qui peut la combler un instant par un sourire d’enfant ou une attention douce pour ceux à qui on a promis de donner sa vie.

    Vous serez plus heureux, car vous savez que l’engagement d’une vie commune n’est pas une idylle parfaite. Vous avez déjà appris le besoin d’attention à l’autre qu’exige la vie familiale, et les obligations tierces qui apparaissent au fil des jours, alors que notre vie amenuise nos forces et nos patiences.

    Avec le temps, j’espère que vous découvrirez l’un et l’autre le secret qui vous a mis sur cette route commune que vous concrétisez aujourd’hui. J’espère que vous y ferez référence dans vos pensées intimes, et si vous le faites déjà comme je le crois, alors ce fil invisible vous guidera tout au long de votre belle vie.

    Quant à moi, qui suis-je pour croire que mes prières et mes bénédictions seront entendues ? Mais si ! Elles l’ont été, elles le sont, elles le seront encore, puisque vous êtes là, et que je sens cette force qui vous unit, et que vous cachez quelquefois, de peur que l’on voit le secret de votre bonheur.

    Que ce jour soit pour vous un nouveau départ, une consécration qui vous rend plus sereins, plus forts, plus sages, plus patients, toutes ces vertus qui signent la réalité de l’amour.

    Soyez un exemple pour Eva et Elyes, donnez-leur l’image d’un amour vrai et fort, puisque vos âmes se sont rencontrées, qu’elles rayonnent maintenant de votre mutualité, et que ce rayonnement irradie autour de vous avec humilité et grâce.

    Avec toute ma tendresse et mon amour.

  • confinement, jour 22, 23, 24, 25, 26

    (du mercredi 8 au dimanche 12/4/20)
    Bon, mercredi soir, c'était le seder de Pessa'h. Je ne pouvais pas écrire. Jeudi, pareil. Vendredi soir c'était shabbat, et samedi pareil. Et j'avais encore une boule de colère qui roulait sur mon clavier. Elle m’empêchait de penser. Ces jours sont des jours si importants pour le Monde.
    - ils montrent aux nations que leur destinée ne leur appartient pas et qu'elles doivent revenir à l'ordre qui gère l'univers,
    - ils montrent aux enfants d’Israël que Celui qui les a guidé, malgré leurs trahisons, leur nuque raide, et tous les avertissements qu'ils avaient reçus, depuis Our jusqu'à Jérusalem, Il tient toujours ce qu'Il a promis,
    - ils montrent que la verticalité qui nous lie au cosmos n'est pas une affaire de religions, de dogmes, mais de fidélité et d'assurance que nous ne sommes ni seuls, ni maîtres...

    Et puis j'ai pensé à celles et ceux qui attendent un message, un réconfort, une parole, un lien du sensible qui traverse les nues, le temps, et la solitude: elles et ils se reconnaîtront: Bernard, Margot, Arlette, Richard, Soraya, Juan, Isaac, Danielle, Colette, Myriam, Emmanuelle, Rachel, Capucine, Catherine, Philippe, Jean-François, Alexandre, Dania, Mario,Thierry, Hervé, Marion, Esther ... et tant d'autres.

    Ces jours extraordinaires nous révèlent tant de choses de nous-mêmes et de vous, que nous n'osons pas encore comprendre, que nous ne voulons pas encore voir. Je ne sais plus que dire. J'ai envie de me taire et de vous écouter. La douceur de vos voix, les traces écrites que vous rendez magiques, vos gestes, au loin, les danses de vos doigts quand vous fabriquez des volumes pour les mots qui n'existent pas, mais que voudriez murmurer ou crier. Et même lorsqu'ils dansent sur vos claviers, leurs hésitations, leur douceur et leur force pour dire vos colères vos rêves ou vos tourments.

    Ce qui va venir changera tout de ce que nous sommes. Nous allons découvrir que ce que le passé nous a laissé, la vérité, est la seule réponse que notre connaissance peut accepter de manière définitive et éprouvée à nos interrogations. La vérité deviendra le tremplin de notre imaginaire, et non le contraire. L'imaginaire est la base de notre futur.

    Sans rêve nous ne pourrions bâtir, sans imagination nous ne pourrions rêver.

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